[FORMATION TAROT RIDER WAITE] -20% sur les Lames Mineures
Aujourd’hui je vous parle des origines de la Cartomancie en Europe et du problème de l’interprétation.
C’est un sujet que je viens de travailler ces derniers mois à la fois pour l’écriture de mon prochain livre qui sortira à la rentrée mais pour la réactualisation des formations que nous proposons au sein de Clevao Formations.
En effet, depuis hier mercredi 1er juin, j’ai sorti une formation en ligne et en vidéo complètement inédite de près de 10h sur les lames mineures du Tarot.
Cette formation dédiée au 56 lames mineures et à l’étude du Tarot Rider Waite complète toutes les autres formations Tarot déjà disponibles et à cette occasion, jusqu’au 16 juin à minuit, toutes les formations Tarot sont à prix réduit pour les lecteurs de cet article et vous permettent d’économiser 20% sur le prix.
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L’origine des cartes
Les jeux cartes sont probablement apparus dès le VIIème en Chine à des fins divinatoires, pour jouer ou comme monnaie d’échange. Mais les cartes sont probablement des inventions qui ont existés en plusieurs endroits séparés, parfois connectés par les anciennes routes commerciales.
Il est possible ainsi que les cartes européennes arrivent en Europe par l’intermédiaire des Mamelouks d’Égypte à la fin du XIVème siècle. Un des plus vieux jeux découverts à Istanbul en 1938, contenait 4 enseignes de 13 cartes chacune : coupes, pièces, épées, et maillets. Datant certainement d’au moins 1400, il a permis d’identifier des fragments de jeux encore plus anciens des XIIe et XIIIe siècle.
Fragiles par nature, les jeux de carte ne se sont pas bien conservés d’autant que s’amuser avec, en Europe, était frappé d’interdiction par l’Église du XVème jusqu’au XVIIème siècle.
La divination par les cartes semble avoir existé assez tôt ; sans doute dès l’apparition des cartes en tant que jeu populaire de hasard. La divination par le fait qu’elle emploie des méthodes attachées à l’incertitude s’est toujours développée dans le sillage de celui des jeux où la chance, le sort, la fortune ont toute leur place.
Les jeux de cartes sont devenus très populaires très rapidement et ont peut-être participé au développement des premiers processus de reproduction tel que la xylographie, ancêtre de l’imprimerie. Avec l’essor de cette dernière, de nombreux fabricants de carte ont vu le jour pour répondre à la demande croissante du peuple en quête de divertissement.
Comment tirer les cartes à jouer ou les lames mineures ? La difficulté d’interpréter.
L’usage veut de positionner plusieurs cartes les unes à côté des autres après avoir posé une question ou même sans aucune question préalable. La convention est alors de lire chacune des cartes sorties comme une situation ou un évènement précis.
Depuis que la cartomancie s’est popularisée vers la fin du XVIIIème siècle, de très nombreux manuels et précis pédagogiques ont existé. Toutes les générations de praticiens ont réinventé la pratique en inventant des tirages et en associant des interprétations précises à chacune des cartes.
Ces interprétations ont souvent été conçues par l’analyse des retours sur expérience : on réalise un tirage prédictif sur un questionnement pour lequel on sait que l’on aura des réponses dans le futur. On attend. Puis avec le recul, on examine objectivement les faits qui se sont déroulés. Ces analyses rétrospectives des tirages réalisées par les cartomanciens leur ont permis peu à peu d’échafauder des grilles de lecture, des associations de significations pour chaque carte. Peu à peu chacun a élaboré de véritables grilles de lecture personnelle que les plus avertis ont fini par compiler dans des ouvrages. Dans certains pouvaient ainsi se lire, pour chaque carte, des interprétations telles que : « le 2 de cœur peut représenter un enfant et annoncer une grossesse dans l’année », « le 10 de piques représente un évènement dévastateur comme une faillite », « associés ensemble, le 5 de carreaux et le valet de piques sont de grosses difficultés avec un supérieur hiérarchi
que ».
Malheureusement, de livre en livre, d’ouvrage en ouvrage, de praticien en praticien, force est de constater qu’il n’y a pas de vrai consensus dans l’ensemble de ces idées. Si on retrouve bien des propositions générales d’interprétations pour les 4 enseignes carreaux, piques, cœurs, trèfles ainsi que pour les personnages dits « figures » ou « habillés », il est bien difficile de faire ressortir une interprétation officielle et validée pour les 40 cartes numérotées des As aux 10 dans les quatre enseignes.
La difficulté principale à laquelle se sont heurtés les praticiens est que ces cartes ne possèdent aucun dessin figuratif contrairement aux lames majeures du Tarot. Les saynètes présentées sur les 22 arcanes majeurs ont en effet permis aux premiers tarologues, au fil des générations, de se mettre d’accord autour d’un consensus qui a été adopté avec le temps. Ce que l’on dit du Bateleur, de la Papesse, de l’Impératrice et de tous les autres ne varie que de manière minime d’un tarologue à l’autre. Ce n’est que sa sensibilité personnelle qui le plus souvent amène à relever un détail ou à insister sur tel élément.
Il n’en va pas de même pour les lames mineures du Tarot ou les cartes à jouer pour lesquels on peut trouver autant d’interprétations qu’il y a de livres écrits sur le sujet.
Dans ces conditions comment s’y retrouver ? On peut faire le choix d’adopter le point de vue d’un praticien en considérant que c’est celle-ci qui est la meilleure. Mais c’est le risque de passer à côté de nombreuses autres idées parfois très intéressantes.
Le Tarot Rider Waite
En 1910, un tarologue anglo-saxon a résolu le problème en éditant un jeu de Tarot dans lequel toutes les lames mineures furent dessinées et assorties d’une saynète à l’instar des lames majeures. Il s’agit du Tarot de Arthur Edward Waite du nom de son auteur connu aussi sous le nom Tarot Rider-Waite ou Tarot Rider-Smith, du nom de l’illustratrice Pamela Colman-Smith qui le dessina.
Ce Tarot extrêmement populaire aux États-Unis et en Angleterre est une libre réinterprétation graphique et visuelle du Tarot de Marseille. Plus contemporain que le Tarot Français d’origine italienne ce nouveau Tarot connut un succès commercial sans précédent sans toutefois dévoyer le symbolisme traditionnel des 22 lames majeures déjà presque quadricentenaires. Son intérêt résida dans l’innovation graphique des lames mineures qui furent toutes dessinées selon les indications d’Arthur Edward Waite. Brillant érudit du monde ésotérique de son époque, il passa sa vie à étudier les arts divinatoires et la cartomancie en particulier. Ses dessins des lames mineures furent compris comme la meilleure synthèse possible des différentes interprétations des lames mineures.
Dans la nouvelle formation sur les lames mineures du Tarot, je vous propose un passage en revue des 56 lames mineures (et 52 cartes traditionnelles) sur le modèle de ce qu’avait proposé, à son époque Arthur Edward Waite.
Aujourd’hui et jusqu’au 16 juin, cette nouvelle formation est en promotion avec une réduction de 20% ce qui vous permet d’économiser 24,00 €. La réduction s’appliquera pendant toute la durée affichée par le compteur ci-dessous :
Tarot de Marseille : LES LAMES MINEURES & LE TAROT RIDER WAITE
Bonne semaine à vous !
Alexis.