“Est-ce qu’elle va revenir ?” Voici pourquoi c’est LA PIRE QUESTION À POSER et par quoi la remplacer.

Connaissez-vous cette citation d’Albert Einstein ?

« Si je disposais d’une heure pour résoudre un problème et que ma vie en dépende, je consacrerais les 55 premières minutes à définir la question appropriée à poser, car une fois cela fait, je pourrais résoudre le problème en moins de cinq minutes » Albert Einstein.

Vous vous demandez sans doute quel rapport il y a avec les arts divinatoires ?

On pourrait définir la divination comme un système de question-réponse. Une question est posée, le support divinatoire propose une réponse.

Mais encore faut-il poser de bonnes questions !

Oracles, tarots, runes, yi-jing, quel que soit le support utilisé, ceux-ci ne « parlent » qu’à la condition de poser une question qui en soit vraiment une et, évidemment, précisément ciblée sur ce que l’on veut savoir.

Lorsqu’un consultant expose un problème, le praticien, tel un Einstein de la divination, doit réfléchir aux questions qu’il pose à son support.

François vient en consultation. Il vient parce qu’il subit une rupture amoureuse et qu’il a encore l’espoir de renouer avec celle qu’il aime toujours. Pourtant il venait de la demander en mariage. Quel moment a-t-elle choisi pour décider de rompre !

François est très triste comme on peut le comprendre et son interrogation est comme vous l’imaginez : « Est-ce qu’elle va revenir ? »

Une des questions des plus triviales de toute l’histoire de la divination.

Contenu dans sa question, on entend ses angoisses et son espoir, parfaitement légitimes…

Mais attention : un bon praticien doit se départir des émotions et des attentes de son consultant pour ne pas se faire contaminer et interpréter ses tirages selon l’espoir du consultant et non selon son intuition.

« Va-t-elle revenir ? »

Surtout ne posez jamais cette question directement à votre support !

Pourquoi ?

D’abord parce que le Tarot (ou n’importe quel oracle) propose autre chose que répondre « oui » ou « non ».

Ensuite parce qu’il faut mettre à distance les espoirs de François.

Voici des questions bien plus intéressantes à enchaîner en réalisant un tirage à chaque fois :

Comment l’amie de François se projette-t-elle, actuellement dans sa vie ?
Quelle carte représente les sentiments qu’elle ressent pour lui ?
Quelle carte représente la façon dont elle perçoit François ?
De quelle façon son amie envisage-t-elle sa relation future avec lui ?

4 questions au lieu d’une seule !

Des questions ouvertes plutôt que des questions fermées.

Laisser les cartes parler…

De cette façon, vous donnez la possibilité au support que vous utilisez de vous renseigner de manière très libre. Vos cartes, vos tarots peuvent littéralement vous raconter l’histoire du couple et vous donnez la possibilité de comprendre pourquoi François a été éconduit.

C’est de cette façon que les réponses d’un bon praticien peuvent se distinguer d’un praticien juste moyen qui se contenterait de dire « oui » ou « non » à une question sans chercher à approfondir quoi que ce soit.

Tout est dans la question. Dans les questions. Dans l’art de les enchaîner.

Connaître par cœur un support, ses symboles secrets, son histoire, c’est passionnant. Mais ça ne sert à rien si on ne sait pas l’interroger.

C’est ce que je constate régulièrement quand je lis certains groupes FB avec des praticiens en herbe qui pataugent dans leur tirages de Tarot ou de Belline… simplement parce que la question est mal posée depuis le début !

Ils sont comme des cuisiniers qui essaient de cuire des crêpes dans une casserole… ça ne marche pas bien !

Connaître des méthodes de tirages c’est bien aussi.

Mais ce qui compte ce sont les questions que l’on pose et les méthodes de tirage que l’on choisit pour y répondre.

Peu importe l’oracle que l’on utilise, si les questions sont bien posées, le plus rudimentaire d’entre eux répondra toujours de manière intéressante et justes.

Alors si vous avez une heure devant vous pour traiter la demande d’un consultant, prenez 55 minutes pour définir la bonne question. Les 5 dernières suffiront à faire le tirage et donner la réponse.

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