[TUTORIEL] Tirer le Tarot pour soi-même : 3 conseils pour les auto-consultations
Au moment où j’écrivais cet article, je terminais de préparer le Stage Tarot du printemps 2023. Eh oui ça commencait le lendemain, et les livrets de formation étaient déjà prêts ;-).
Je ne compte plus le nombre de stages que j’ai animés, c’est largement plus de 250 ! Et si on compte 10 stagiaires par stage en moyenne, ça fait le nombre colossal de 2500 personnes… En 20 ans !
Bref, aujourd’hui , je voudrais partager (ou repartager) ces 3 conseils que je donne régulièrement dans mes formations lorsque vous réalisez des tirages pour vous-même. Peu importe le support, cela peut être un Tarot ou n’importe quel autre oracle.
Durée de lecture : 2 min
Divination pour soi-même, appliquez ces 3 conseils pour mieux répondre
Camille tire le Tarot depuis de nombreuses années. Tous ses amis sont des fans de ses consultations : elle ne se trompe jamais.
Sauf pour elle-même, quand les questions sont sur elle !
Dès que ça la touche, Camille est perdue. Les lames majeures qui appariassent devant elle semblent refléter ce qu’elle a envie d’entendre, ce qui lui fait plaisir.
La semaine dernière, sur une question de déménagement, elle ne savait pas conclure finalement, si son tirage lui conseillait de quitter sa maison ou de rester là où elle habite.
Voir pour soi n’est pas impossible même si beaucoup de praticiens ou de livres prétendent le contraire. Cette idée, elle est archi-fausse.
Le vrai problème de Camille, c’est sa subjectivité.
Normal ! C’est difficile d’incarner à la fois le rôle du consultant et qui praticien. C’est comme être juge et parti à la fois.
Si vous aussi, comme Camille, vous trouvez ça difficile, suivez ces 3 conseils.
1/ La technique « Alain Delon » !
Désormais, quand Camille se pose une question, elle ne demande pas :
« Que me conseille le Tarot à propos de mon déménagement ? »
MAIS
« Que conseille le Tarot à Camille à propos de mon déménagement ? »
Bannissez le « Je » de vos questions pour créer de la distance entre le « praticien » et le « consultant » qui sont pour ce tirage LA MÊME PERSONNE, c’est-à-dire VOUS.
Nommez-vous vous-même dans la question, à la 3e personne, comme si vous étiez quelqu’un d’autre. Comme Alain Delon qui parle toujours de lui à la 3e personne.
Ce simple petit élément de phrase permet de créer de la distance et rétablit un peu d’objectivité.
2/ Écrivez vos questions ET la réponse « espérée »
Travaillez à l’écrit pour mieux prendre conscience de vos attentes et de vos craintes.
Prenez une feuille de papier et un stylo.
Écrivez la question et en dessous, écrivez toutes les réponses que vous aimeriez obtenir.
Même chose si vous avez peur de certaines réponses, notez-les aussi.
En écrivant ces réponses, vous les sortez de vous-même, vous les expurgez en quelque sorte… Ces attentes sont alors moins présentes ce qui vous permet aussi de retrouver de l’objectivité.
3/ Posez de vraies questions ! Ouvertes si possible !
Cessez les formulations du type : « Est-ce que mon problème va encore se dégrader ? » . « Est-ce que la galère va encore continuer ? » ou « Est-ce que tout est vraiment terminé avec lui ? »
Posez ce genre de question et vous obtiendrez des tirages horribles, effrayants, difficiles à interpréter.
Demandez toujours :
- « Comment puis-je améliorer mon problème ? »
- « Comment rétablir de l’ordre dans ma vie ? »
- « Maintenant qu’il a rompu, comment avancer vis-à-vis de lui ? »
Essayez ça change tout !
Les bons praticiens ne sont pas ceux qui utilisent un maximum de cartes et qui emploient des dizaines d’oracles différents. Ce ne sont pas ceux non plus qui connaissent par coeur tout le symbolisme et les mythologies d’autrefois.
Les bons praticiens sont ceux qui posent de bonnes questions.
Connaître le support divinatoire n’est finalement qu’un détail (ou presque).
En 20 ans d’animation de stage, j’ai élaboré une méthode baptisée « l’art de questionner les supports divinatoires » que je distille dans toutes les formations que j’anime. En venant suivre un stage ou en rejoignant un programme de formation en ligne, c’est aussi toutes ces méthodes d’interrogation et de consultation que vous apprendrez en détail.
Parce que connaître un support ne suffit pas, savoir l’interroger est capital !