Voyance pure ? Voyance directe ? Voyance flash ?
Voyance, médiumnité, quelles sont les différences ?
Et aussi voyance pure, voyance directe…
Ah parce qu’il y a de la voyance impure ? et aussi de l’indirecte ?
Et aussi channeling, clairvoyance, clairsentience, clairmachinchouette ?
Mouais. Tout ça c’est du vocabulaire ! Du jargon de praticien qui réinvente la roue dans son coin pour se démarquer des autres.
Faut-il le rappeler : voyance est la contraction de clairvoyance, un terme apparu au cours du XIXème siècle pour définir la capacité d’un homme (ou d’une femme bien sûr) à obtenir de l’information normalement inaccessible.
Comme par exemple, la photo d’un objet enfermée dans une enveloppe, le contenu d’un livre tiré au hasard d’une bibliothèque, l’intérieur de la maison de quelqu’un chez qui on ne s’est jamais rendu.
Le mot “voyance” s’est popularisé dans les premières décennies du XXème siècle et s’est confondu avec « précognition ». Un autre terme créé par les chercheurs pour définir l’obtention d’informations sur des situations ou des événements futurs.
Tout cela, j’en ai déjà parlé dans une vidéo qui distinguait voyance et médiumnité. C’est à voir ou à revoir ici :
Mais alors voyance directe ou indirecte ?
Dans le langage courant, on parle de voyance directe lorsqu’elle ne s’appuie sur aucun support. Sur aucune mancie, comme un Tarot, des runes ou des figures de géomancie.
On parle plutôt de voyance avec support lorsqu’elle “émerge” des interprétations symboliques et métaphoriques réalisées avec ledit support.
Mais quand on examine attentivement le processus, on s’aperçoit qu’il y a toujours un déclencheur.
Même quand on n’utilise rien.
Parce qu’en vérité, le voyant utilise toujours quelque chose.
Au moment où le consultant prononce son prénom, une vague de sensations sont perçues par le praticien par exemple. Le prénom est support.
Ou lorsque le voyant lui touche la main : la main est support.
Ou plonge ses yeux dans les siens : les pupilles sont supports.
Ou plante son regard dans le plafond : la fissure là-bas dans le coin fait support.
C’est l’intention du voyant “de désirer voir ce qui l’intéresse” qui fait qu’il “voit”. Et à cet instant, n’importe quoi de physique autour de lui peut aider sa concentration sur ses perceptions internes, la focalisation de son intention.
Platon rapporte ainsi que certains prêtres, durant l’Antiquité, posaient une question et observaient l’envol des oiseaux qui donnait une première idée de réponse par un jeu de convention : s’ils sont nombreux, s’ils partent vite, ordonnés ou non, s’ils volent bas.
C’étaient les “auspices”, hérité du latin auspicium, (avis, pour oiseau et specere pour le verbe regarder).
Alors quel vocabulaire employer ?
Dans les années 20, le médecin Eugène Osty, avait proposé le terme “métagnomie” et parlait de “connaissance supra-normale”. (http://www.metapsychique.org/eugene-osty/)
Mais le terme n’a pas rencontré de succès du tout et a été oublié.
Personnellement, je trouve qu’il définissait bien l’idée.
Car le mot voyance laisse entendre que l’affaire n’est que visuelle.
C’est faux.
On pourrait définir grossièrement que c’est de l’information qui se manifeste à la conscience. Et que celle-ci prend diverses formes en employant tous les canaux d’expressions possibles.
Difficile d’en détailler davantage sur une page de blog sur ce sujet passionnant.
Pour aller plus loin, vous en apprendrez bien plus dans le stage Développement des capacités de voyance et vous expérimenterez par vous-même.
Commentaires
Bonjour, j’aime beaucoup la clarté de vos propos, vos connaissances historiques et l’approche à vocation scientifique, votre rigueur dans ce monde un peu farfelu, votre objectivité ainsi que vos bons conseils qui montre que vous êtes quelqu’un de sérieux. C’est dans cette optique que je continue à vous suivre. Merci.
Grand merci Marie d’avoir pris le temps de me le dire et de l’écrire ici ! Cela m’encourage dans ma démarche et à aider tous les passionnés sincères qui justement, ne veulent pas être confondus avec les farfelus que vous évoquez ! A bientôt !
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