Voyance, Hypnose, Magnétisme… des phénomènes étudiés par la science du XIXème siècle [ARTICLE et VIDÉO]
Recherche scientifique et pratique de la voyance semblent deux mondes totalement étrangers l’un par rapport à l’autre.
La première dédaigne la seconde qui la regarde avec méfiance.
C’est assez vrai dans les faits même si pour de nombreux scientifiques aujourd’hui; la capacité de voyance s’explique comme une propriété de la conscience faisant partie d’une Conscience globale.
Lorsqu’un individu vit une expérience de voyance, c’est sa conscience individuelle qui perçoit des informations contenues dans cette Conscience globale.
Lisez à ce sujet les excellents ouvrages de Dean Radin ou Russel Targ dont je parle souvent.
Ceux qui me connaissent bien ou qui me suivent depuis longtemps connaissent mon attachement à la recherche scientifique.
Retour à la fin du XVIIIème siècle : le magnétisme animal
Les premières investigations scientifiques sur ces sujets peuvent remonter au milieu des années 1780, il y a quasiment 240 ans.
À cette époque où de grands bouleversements se préparent en France, un homme indique que selon lui, tout individu est relié à tous les autres et aussi à son environnement par l’intermédiaire d’un fluide invisible qu’il nomme « magnétisme animal ».
C’est Franz Anton Mesmer qui fait abondamment parler de lui : selon lui, toutes les maladies physiques s’expliquent par un dérèglement dans la circulation de ce fluide.
Il met au point une méthode peu orthodoxe permettant de rééquilibrer ce fluide et obtient des résultats tellement incroyables que le tout-Paris se pressera à ses séances de soin collectives et déclenchera une commission d’enquête royale pour vérifier la validité de ces méthodes.
Je vous en parle dans cette vidéo sortie l’année dernière : Science et Voyance, le temps des Somnambules : https://youtu.be/8wvWNel31wM
Mesmer, c’est aussi le nom d’un hypnotiseur de spectacle… C’est un pseudo et un hommage à Franz Anton Mesmer qui peut être vu comme le re-découvreur des états modifiés de conscience.
Dans cette vidéo, je vous montre les fameux baquets de Mesmer, ces véritables « machines à guérir » qui font polémiques à l’époque. Utilisés avec une mise en scène tellement spéciale, ils ne sont pas en soi, les remèdes.
Ils participent à l’expérience globale au travers de laquelle, les malades ressentent des bienfaits.
Le décor, le dispositif, les paroles de Mesmer, tout suggère aux patients un conditionnement propice à la guérison, souvent spectaculaire.
Un peu comme quand vous vous rendez dans un lieu très particulier dont on dit qu’il se passe là quelque chose de pas ordinaire du tout.
En arrivant dans l’endroit en question, votre conditionnement fait que vous allez intérieurement provoquer un état de conscience modifié propice à percevoir des choses (qui d’ailleurs peut-être n’existent pas ailleurs qu’en vous)…
Les théories sur le magnétisme animal ont fait des émules mais ont aussi été condamnées.
Les méthodes peu orthodoxes employées mais aussi les guérisons spectaculaires ont généré des controverses.
Des rapports contradictoires ont opposé des pour et des contre jusque dans la première partie du XIXème siècle.
Qu’importe.
En plus d’avoir soulagé des milliers de patients, la pratique du magnétisme animal a au moins permis la découverte des états modifiés de conscience que l’on baptise : sommeil magnétique ou somnambulisme magnétique.
Plus tard vers 1843, le chirurgien écossais James Braid baptisera cela « hypnose »…
Cet état que l’on sait induire par différentes techniques (qui se passent des baquets de Mesmer) n’est ni le sommeil, ni l’état de veille ordinaire.
Pendant toute une période, cet état est appelé somnambulisme.
D’expérience en expérience, on découvre que certains patients sont capables, tout en étant dans cet état particulier, de parler et de répondre à des questions.
On finit par plonger dans cet état non plus des patients pour les soigner mais des sujets pour expérimenter les étranges capacités qui semblent alors s’éveiller en eux.
Car de question en question, on s’aperçoit en effet que ces sujets (qu’on appellera souvent « les somnambules » sont capables de répondre sans se tromper à des questions « impossibles »…
Quel genre de question ?
Des questions comme : « Dis moi ce qui se passe dans la pièce d’à côté ? », « Je te présente Mr Untel, le voici debout à coté de moi, décris-moi la maison où il vit ? », ou enfin « Je viens de tirer un livre au hasard des rayons de la bibliothèque, de quel livre s’agit-il ? ».
Cette lucidité qui apparait dans ces états permet au patient de savoir des choses qu’il ne devrait pas savoir normalement et cette capacité surprenante est appelée par les chercheurs de l’époque : « clairvoyance ».
La suite ? Je vous la raconte dans cette vidéo qui retrace les premières recherches scientifiques et l’histoire de cette capacité qui s’appellera au XXème siècle : « voyance ».
Cliquez sur Play pour regarder la vidéo de l’article
Bon visionnage.
Alexis.