[Voyance sur un Extrait de Film] La Solution ! Voici de quoi il s’agissait ! Faites l’exercice avant (instructions redonnées juste avant la solution).
La semaine dernière, je vous ai proposé un petit exercice de voyance sur un extrait de film.
Oui, on peut tester et entrainer sa voyance sur n’importe quel sujet.
Si vous avez raté les instructions données la semaine dernière et que cet exercice vous intéresse, vous pouvez le faire maintenant en suivant les consignes qui sont visibles au bout de ce lien.
https://www.clevao.com/exo-voyance-sur-un-extrait-de-film/
Ensuite quand vous aurez terminé, revenez à la lecture de cet article pour voir la solution.
La solution donc, la voici un peu plus bas.
Descendez dans l’e-mail pour voir la vidéo.
C’est plus bas…
Voilà, maintenant, cliquez sur Play pour découvrir il s’agit. Ensuite, descendez dans le message pour lire la suite.
Seul au monde, sorti en 2000, la scène où le héros parvient enfin à faire du feu.
Le décor, nous sommes dans un lieu sauvage : c’est une île où personne ne vit. Végétation tropicale, température agréable en principe mais des éléments qui surement se déchainent parfois. Le héros de l’histoire a les pieds nus dans le sable et les cailloux en permanence et passe le plus clair de son temps sur ses plages, dans les rochers ou à l’abri des cocotiers qui bruissent dans le vent.
Dans la scène en question, il semble sous l’ombre de la végétation mais non loin de la plage.
Et notre personnage, que fait-il ? Il joue sa survie en essayant de faire du feu. C’est vital en effet et manifestement, il apprend comment faire en le faisant. Pour la petite histoire, le héros joué ici par Tom Hanks est ici un naufragé qui va vivre là pendant 4 ans. Dans cette scène, il a échoué sur l’île depuis quelques jours et se résigne à devoir faire du feu pour améliorer son confort et surtout se donner toutes les chances de survivre.
On le voit faire des efforts. Faire du feu en frottant du bois, c’est un effort épuisant, qui prend souvent des heures et vous mets les bras en compote. Avez-vous déjà essayé ? Moi oui… car j’ai déjà eu l’occasion de me retrouver dans le même genre de galère mais cela c’est une autre histoire.
Et quand il y arrive, c’est une joie phénoménale, un bonheur incommensurable. Il n’en revient pas lui-même et on le voit libérer ses tensions en dansant de joie autour de cet immense feu sur la plage.
Et vous qu’avez vous perçu de cette scène ?
J’ai reçu plus d’une quarantaine de messages de gens qui ont fait l’exercice et m’ont partagé ce qu’ils avaient sentis. Vous êtes sans doute bien plus nombreux à avoir jouer le jeu sans forcément m’en faire part bien entendu.
À ceux qui m’ont écrit : pardonnez-moi car je n’ai pas eu le temps de répondre à tout le monde mais j’ai lu tous les messages qui pour la plupart m’ont impressionné.
Quelques extraits ci-dessous que je copie-colle :
Liliane : « (…). je vois un personnage seul, jeune et dynamique qui réussit à faire quelque chose et le met en joie »
Frédérique : « (…) Il y a aussi des mouvements entrainants qui tournent, me vient l’image d’une danseuse qui tourne, un décor floral et peut-être des odeurs agréables de nature. (…) Cela va vite, il y a quelque chose du gagnant dans cette scène, un concours de quelque chose (peut-être du chant ou du théâtre) et il y a un vainqueur ensuite. Je vois un podium et quelqu’un en haut qui lève une coupe en or. Encore de l’or ! C’est la joie. Peut-être il y a la foule qui acclame il y a un concert de bravos.
Myriam : « il y a une ambiance de difficulté et de dépression. Des choses qui se passent mal et puis soudain tout s’arrange. Il y a de la joie, des rires, des larmes peut-être aussi. C’est très émouvant »
Michel : « cet extrait montre un décor sans vie et sans âme où je n’aimerais pas être. On dirait une autre planète… il y a là des gens qui se battent pour survivre. Est-ce une guerre ? »
Comme Michel, beaucoup de personnes ont fait des associations d’idées avec la guerre.
Bien sûr ce n’est pas la guerre mais le contexte de lutte dans lequel se trouve le héros est ce qui a été perçu par Michel. Son mental a ensuite construit une idée qui pouvait coller : la guerre.
Imaginons que vous soyez constitué de deux parties : une partie intuitive qui perçoit des informations et une partie analytique, mentale qui raisonne.
La partie intuitive perçoit des informations brutes comme le contexte général de difficulté, de lutte, d’effort pour survivre.
La partie mentale s’empare automatiquement de ces informations et de manière inconsciente pour former de manière instantanée des images, des idées, des impressions. Pourquoi ? Pour donner du sens, c’est à cela que sert le mental…
La voyance, c’est un mélange de perceptions intuitives (le fond) que le mental reformule en quelque chose qui pour lui fait sens (la forme).
Moins il y a de forme et d’interprétations dans ce qui est dit, plus la voyance est juste.
Dit autrement, pour être juste dans sa voyance, il faudrait ne parler que du fond.
Michel perçoit correctement le fond « un décor sans vie et sans âme où je n’aimerais pas être. On dirait une autre planète… il y a là des gens qui se battent pour survivre ».
À cet instant, c’est son intuition qui parle. On est bien dans le fond…
Mais il est immédiatement rattrapé par son mental qui essaie de comprendre ce que tout cela peut être. Le mental de Michel met de la forme sur le fond et va piocher dans ce qu’il connait, dans ses souvenirs, dans ses connaissances, dans ce qui le constitue pour former une nouvelle idée qu’on appelle une construction analytique « Est-ce une guerre ? »
À cet instant Michel se doute que ce n’est pas vraiment une guerre cet extrait de film mais c’est trop tard, son mental va s’accrocher à cette idée comme un chien sur un os à ronger et produire de nouvelles idées qui vont avec.
Dans la suite de son message, il évoque donc des soldats qui luttent pour leur survie (ce qui n’est pas absurde, disons-le), un ennemi caché, des casques à pointe, une guerre de tranchée et finit par penser à un film en particulier sorti récemment sur la guerre de 14-18.
Même phénomène avec la description de Frédérique : elle perçoit quelqu’un qui réussit, qui gagne et en effet, le héros triomphe d’une énorme difficulté.
Cette notion de triomphe prend la forme dans sa tête d’un vainqueur « qui lève une coupe en or. Encore de l’or ! ». Notez que le feu de joie ensuite, ce sont un peu les mêmes gammes de couleur que celle de l’or non ?
Travailler et entrainer sa voyance, c’est travailler sur ce phénomène et c’est difficile. Quand on parle d’entrainer sa voyance, de développer sa voyance, c’est de cela principalement que l’on parle.
C’est une véritable gymnastique mentale qui ressemble beaucoup à la pratique de la méditation « laissez passer vos pensées sans vous y accrocher et restez observateur de ce qui se passe en vous »
Les méditants sont d’excellents voyants.
Il convient de ressentir et d’exprimer du mieux que l’on peut tout ce que l’on ressent sans les interpréter, sans chercher à comprendre ce que cela peut-être.
Et en consultation ?
Le problème de la consultation est que le praticien se trouve obligé d’interpréter ce qu’il perçoit. Parce que le consultant qui est en face de lui ou qui l’écoute a besoin d’entendre quelque chose de concret qui fait sens et qui veut dire quelque chose.
Le drame si j’ose dire est que interpréter est ce qu’il faudrait faire le moins possible.
Pour cette raison, la consultation est comme résoudre la quadrature du cercle.
Pour être un bon praticien, il faut être conscient du processus et interpréter certes mais avec beaucoup de mesure, de prudence et en expliquant comment cela se passe au consultant.
Cela passe par le fait de lui dire que dans une consultation, il y a toujours des inexactitudes. D’ailleurs, on peut ajouter que s’il y en a beaucoup trop et qu’on s’en rend compte dès le départ, alors on arrêtera la consultation.
Ainsi, une consultation peut être truffée d’erreur de ce style :
« Madame je vois votre fils s’occuper de gens, il les aide, il les soigne, il les éduque et travaille dans un grand immeuble tout gris : il est médecin à l’hôpital ?
– Non, il est psychologue scolaire dans un lycée. »
« Monsieur, je ressens une pression au bas du dos, ça tire, ça coince, c’est rigide, vous avez des problèmes de colonne vertébrale ?
– Non mais j’ai subi une greffe de rein il y a 20 ans »
« Madame, vous semblez toujours en mouvement, en déplacement constant et vous aimez ça. Vous voyez des gens nouveaux partout où vous allez et vous ne rentrez que le week-end. Vous êtes VRP ?
– Non, je suis hôtesse de l’air. »
Si vous appréciez ce genre d’entrainement et que vous n’avez pas suivi l’initiation d’une semaine complète composée de 8 exercices postés chaque jour par e-mail, vous pouvez désormais la retrouver en entier et complète en cliquant ici : https://formations.clevao.com/voyance-intuition-et-arts-divinatoires-une-initiation-en-8-exercices
Bonne semaine !
Alexis.