[ARTICLE] Faut-il faire tirer ses cartes ? Les couper ou les mélanger ?
Dans cet article, je réponds à quelques questions fréquentes comme : faut-il brasser, mélanger, couper ses cartes ? Quelle main utiliser ?
Sans oublier à cette question :
Faut-il tirer ses cartes soi-même ou demander au consultant de le faire ?
Dans les formations que j’anime, il ne se passe pas une semaine sans que l’on me pose la question.
Il faut dire que les théories sur le sujet, on peut en lire des tonnes. Et certaines sont contradictoires.
C’est normal : il n’y a aucune vérité sur le sujet.
L’expression consacrée est : « se rendre chez une voyante pour se faire tirer les cartes… ».
Se faire tirer les cartes : selon l’expression populaire, le consultant se contente de regarder. Le praticien que l’on imagine à sa table ou derrière un bureau est celui qui opère : il manipule son jeu, mélange ses cartes, en tire une ou cinquante. Peu importe ce qu’il fabrique avec son support car l’essentiel est ce qui sort de sa bouche.
Ses paroles, les interprétations qu’il réalise sont ce qui est le plus important.
Après tout, quand vous allez chez le médecin, est-ce que vous tripoter son stéthoscope ou son tensiomètre ?
Quand vous allez au restaurant, allez-vous dresser les assiettes ou surveiller les casseroles ?
Que le consultant laisse faire le praticien et tout ira bien !
Cette histoire de consultant qui tire ses propres cartes pour rendre le tirage plus parlant ou plus personnel n’est qu’une croyance parmi tant d’autres.
La divination repose sur un système de convention et d’intention.
Le praticien doit mettre l’intention sur ce qu’il veut savoir pour son consultant, typiquement, c’est la question qu’il pose. Et ensuite qu’il tire lui même ou qu’il fasse tirer son support n’a aucune importance.
Un ancien stagiaire me racontait une fois que son chat, souvent couché sur la table de consultation, se levait et marchait sur les cartes étalées comme s’il les choisissait ! Alors il les retournait et obtenait souvent un tirage très parlant.
Brasser, couper, mélanger ? Faites donc, comme vous voulez va !
Parce qu’en matière de techniques divinatoires, nous sommes dans un art et pas dans une science.
Vous savez, les supports divinatoires, que vous les tiriez avec la main gauche, le pied droit, le nez, ou ce que vous voulez ils s’en contrefichent.
Ces règles méthodologiques ont pour la plupart été mises en oeuvre au cours de l’histoire. Beaucoup au XIXème, principalement pour ordonner et mettre de la raison et de la respectabilité dans l’action irrationnelle et mal jugée qu’est la divination.
Depuis toujours la divination repose sur un ensemble de conventions.
Des conventions arbitraires parfois ou héritées d’expériences multiples peu à peu constituées en règles.
Ainsi l’envol d’oiseaux vers le levant devient-il un pronostic plus avantageux que lorsqu’ils s’élèvent vers le couchant…
Au XIXème siècle, des tarologues à la mode préconisent d’utiliser la main gauche.
Parce qu’on croyait que la main gauche était reliée directement au coeur.
C’est pour cette raison aussi que l’on porte son alliance à cette main.
Puis on a dit qu’elle était la main intuitive en opposition à la main droite, logique et rationnelle.
Il n’y a rien de vrai dans ces affirmations mais après tout, si on y croit, pourquoi pas.
Que chacun établisse ses propres règles devrait, en vérité, être la seule règle.
Car ce qui compte est l’intention que l’on y met : le sentiment de « faire juste » et de « juste faire » ce qui convient.
Peu importe la méthode, peu importe la main, peu importe que l’on coupe ou pas, que l’on brasse, que l’on mélange, que l’on allume une bougie, que l’on se signe ou que sais-je.
Si la divination est réalisée avec sincérité et justesse, c’est-à-dire l’acte de poser la question et de piger quelques cartes en considérant qu’elles sont la réponse, alors, la magie de la divination opère.
Quelle que soit la manière d’avoir tiré, les cartes sorties répondront.
Vous aussi, trouvez ce qui est juste pour vous.
Soyez inventif, trouvez ce qu’il y a de mieux, de parlant, de vrai. Votre vérité est la seule qui compte.
Jeter ses cartes par-terre ?
Il y a une quinzaine d’années, une stagiaire me contait qu’après avoir posé sa question au Tarot, elle se mettait debout, jetait en l’air au dessus de sa tête ses lames majeures et récupérait par terre, vers ses pieds, celles tombées et tournées face à elle.
Avez-vous déjà essayé une chose pareille ?
Vous pouvez poster en commentaire vos meilleures méthodes !
Bonne journée !
Alexis.