[ARTICLE] Voici les problèmes rencontrés par une praticienne débutante dans ses premières consultations…
Vous donnez aussi des consultations ? Cet article devrait vous intéresser…
Lors d’un coaching avec une stagiaire (appelons la Sophie) qui commence à faire des consultations, celle-ci m’a raconté plusieurs difficultés qui se sont posées à elle.
La première : comment donner une réponse qui ne fait pas plaisir à quelqu’un ?
La question concernait l’évolution d’une rencontre apparemment très passionnée et le tirage présageait beaucoup de déceptions et de désillusions. Sophie a donné la réponse et sa consultante qui était une amie a été très déçue.
Lors du coaching, Sophie me demande : « son tirage était vraiment catastrophique, je ne pouvais pas lui dire que tout allait aller pour le mieux et qu’elle allait se marier avec »
Sophie a été très décontenancée par cette consultante.
Comme elle débute, elle n’a pas encore tous les bons réflexes. Interpréter correctement le Tarot c’est bien mais ça ne suffit pas pour faire une consultation : il faut aussi savoir comment répondre, comment se positionner par rapport au consultant, quelle posture avoir par rapport à lui.
C’était la première fois qu’elle se confrontait à ce que j’appelle le « paradoxe du consultant » qui recherche à la fois une parole objective « dites-mi exactement tout ce que vous voyez, je peux tout entendre » mais aussi être dorloté comme un enfant « dites-moi que je suis irrésistible et que je vais devenir riche ».
Les deux demandes ne vont pas ensemble et pourtant beaucoup de consultants sont atteints de ce paradoxe.
Alors comment on fait quand on est praticien ?
Deuxième problème : sa consultante lui a demandé ensuite s’il allait finalement être retenu pour un poste dans son entreprise et elle a répondu « oui ».
Mais voilà, 2 jours après elle a rappelé : erreur, il n’a pas du tout été retenu.
Pire ! on lui a fait comprendre qu’elle n’était pas du tout au niveau et qu’avoir postulé à ce poste était tout à fait ridicule.
Pauvre Sophie, elle avait mis une semaine à se remettre de cette mauvaise consultation.
Mais s’était-elle vraiment trompée ?
Sophie avait gardé la trace de ses différents tirages. Je ne peux pas tout redétailler ici dans cet article mais effectivement, ses tirages ne pouvaient pas s’interpréter comme un « oui, vous allez être retenue ».
Beaucoup d’incertitudes apparaissaient avec des cartes comme l’Amoureux ou la Papesse et le conseil de penser autrement ou de passer à autre chose apparaissait nettement avec le Mat par exemple qui évoquait un mouvement vers autre chose.
Sophie m’explique : « J’ai bien senti que ces tirages sur ce poste étaient un peu mi-figue mi-raisin. Mais comme j’avais déjà répondu négativement à la question amoureuse et que ça ne lui avait pas du tout fait plaisir et qu’en plus c’est une amie, j’ai douté de moi et je me suis dit que je devais me tromper… Alors dans le doute, j’ai pensé que malgré ces tirages, ça allait marcher pour elle et qu’elle serait retenue. »
Et voilà, tout est dit.
Le problème n’est pas une question de connaitre ou pas connaitre le Tarot.
Le problème n’est pas d’avoir ou de ne pas avoir d’intuition.
Le problème, c’est la relation avec le consultant qui n’a pas été bien gérée.
Sophie a sans doute très bien cernée la situation amoureuse de sa consultante-amie mais elle s’est laissée déstabiliser par l’ego de son amie et le fait qu’elle ne voulait pas la froisser. Quand on débute, ce n’est pas toujours évident de faire face à cette demande contradictoire des consultants…
Sur la question professionnelle, déstabilisée par l’attitude de la consultante, elle s’est reniée elle-même et a dit autre chose que ce qu’elle percevait vraiment. Ses tirages moyens sont comme passés à la trappe au profit d’une réponse plus agréable à formuler et aussi à entendre côté consultant.
Tout praticien qui débute se confronte à ce genre de problème, c’est normal.
Mais il faut apprendre à les gérer.
Avec l’expérience, on apprend mais quand on est tout seul, ça peut prendre beaucoup de temps.
La bonne nouvelle est qu’aujourd’hui, on peut gagner du temps en partageant l’expérience et en apprenant, avec les autres.
Si vous donnez des consultations , alors les Master Class proposés pourraient considérablement vous aider.
Peu importe les consultations que vous faites : gratuites, payantes, dans les deux cas, ce sont bien des consultations.
Peu importe que cela soit en face à face, à distance ou même par écrit : dans tous les cas, ce sont bien des consultations.
Du moment que vous répondez à la demande d’une personne, proche ou inconnue, c’est bien une consultation.
Et la consultation, c’est ce que nous abordons entre autre cette année, dans le programme des Master Class en visio que je détaille ci-dessous :
Vendredi 19 Novembre de 14h à 17h – ENTRAINEMENT À LA CONSULTATION animé par Alexis Tournier
Objectifs :
- Retrouver et échanger avec des personnes non-débutantes qui réalisent des consultations pros ou amateur
- (Re-)préciser les modalités pratiques, techniques et éthiques d’une consultation
- Répondre aux questions en suspens : prix, statut, clientèle, comment tout cela se gère-t-il ?
- Exercices pratiques et débriefing : vous démarrez une consultation en partant d’une question de votre consultant, voire avec aucune information.
Au programme :
- Rappels et précisions : une consultation, comment faire ? Par quoi commencer ? Comment enchainer ?
- Cadre professionnel et éthique : travailler en se faisant respecter, dans la confiance mutuelle
- Les erreurs et les consultations à problème, comment s’en prémunir et comment les gérer ?
Vendredi 25 février de 14h à 17h – Consultant-Praticien et pratique rémunérée : enjeux et limites, comment éviter les écueils et maitriser la relation ? animé par Didier Goutman
Objectifs :
La pratique rémunérée des arts divinatoires pose des questions de pratiques, de techniques, de perceptions… mais aussi des questions fondamentales de relations.
Comme toute situation d’aide, de conseil, de coaching ou de thérapie, la consultation est d’abord la rencontre entre un praticien et un consultant.
Cette relation est donc aussi toujours le lieu de jeux conscients et inconscients, d’attentes, de peurs, d’ambiguïtés, de non-dits, d’ambivalences qu’il convient de percevoir et de décrypter au mieux.
A fortiori dans un monde où les situations concernées sont peu évoquées, mal définies, et même toujours un peu suspectes…
Au programme :
- La situation de consultation : cadre et limites, questions de communication, risques d’incompréhension…
- Les attentes et les freins des consultants : ambivalences, espérances, réticences, résistances, dépendances…
- Les écueils possibles pour les praticiens : peurs, défenses, emprise et toute puissance…
Cet atelier fera naturellement une large part aux expériences, aux témoignages aux questions et aux difficultés des participants.
Vendredi 1er avril de 14h à 17h – Marketing et consultation, comment développer son activité ? animé par Alexis Tournier
Objectifs :
- Comment concilier une activité d’inspiration humaniste avec des questions d’entreprenariat.
- Comment se faire connaître, faire sa publicité en 2021 ?
- Comprendre et se donner une stratégies marketing
- Échanger entre praticiens déjà lancés et futurs professionnels.
Au programme :
- Site web et réseaux sociaux, comprendre leur utilité
- Salons, événementiels, plateforme de consultation : quoi en penser et comment agir ?
- Les erreurs à éviter pour éviter de se planter et faire décoller son activité.
Vendredi 29 avril de 14h à 17h – À quoi répond quoi ? Utilisation comparée des mancies et supports divinatoires d’hier et aujourd’hui animé par Didier Goutman
Objectifs :
Les arts divinatoires existent depuis que l’homme s’interroge sur lui-même, le monde qui l’entoure et sur le sens de sa vie. En tous temps et en tous territoires, on a usé d’oracles symboliques, de mancies inspirées de la nature, de cartes illustrées aujourd’hui si répandus.
Si les arts divinatoires sont des instruments pour inspirer des réponses et donner du sens à certaines interrogations, peut-on tous les utiliser de manière équivalente ? Toutes les questions peuvent-elles être traitées avec les mêmes supports ? Certains systèmes doivent-ils être privilégiés par rapport à d’autres selon la questions que l’on pose ?
Comment choisir d’utiliser tel support plutôt que tel autre ? On peut suivre son instinct bien sûr mais existe-t-il des règles qui devrait nous conduire par exemple à utiliser le Tarot de Marseille pour certains types de question, le Yi-Jing ou les Runes pour celles-ci, un Oracle contemporain pour celles-là ?
Au programme :
- Présentation synthétique de quelques grands supports divinatoires
- Les grandes familles de questionnements d’hier à aujourd’hui. Sur quoi s’interrogeait-on autrefois ? Et aujourd’hui ?
- Comment construire une consultation et mélanger ses supports ?
Pour aller plus loin, découvrez notre formation en ligne : Consulter comme un Pro à -30% pour les lecteurs de cet article.
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