[ARTICLE] Voyance directe ou indirecte, Intuition, Médiumnité… Définitions et vocabulaire

Le week-end dernier, j’ai animé le Stage Développement des Capacités de Voyance avec 14 passionnés qui ont pratiqué des exercices de Remote Viewing.

Mais cette année il y a eu une nouveauté : en même temps que j’ai animé ce stage est sortie l’adaptation du stage en 3 formations en lignes (1- les bases théoriques, 2- pratique du Natural Remote Viewing et 3- Voyance directe en consultation) composées de près de 25h de vidéo, d’exos, de démos répartis sur plus de 25 modules et bonus.

C’est un contenu exceptionnel dans lequel j’ai mis tout mon coeur et toute mon expérience de 20 ans de consultations et de pratique du Remote Viewing.

Évidemment dans ce contenu, je parle de voyance et de comment développer et entrainer cette capacité mais pour la première fois je parle aussi de certaines erreurs classiques en consultation et de certaines grosses bourdes que j’ai malheureusement réalisées !
On apprend toujours de ses erreurs et je vous partage plusieurs des miennes pour éviter à ceux qui consultent en pro ou en amateur de les commettre à leur tour.

Pour la première fois aussi, je montre également des extraits de sessions de Remote Viewing sur des projets sensibles et sur lesquels je suis intervenus. Je vous parle notamment d’une enquête sur un crash aérien ayant fait plusieurs centaines de victimes et quel genre de session j’ai faite, comment, dans quel cadre et ce que cela a apporté. J’évoque en détail également cette contre-enquête dans une affaire d’erreur judiciaire aux États-Unis pour laquelle j’ai également apporté mes lumières.

La formation a été lancée et si celle-ci vous intéresse, elle vous est proposée maintenant à -30%.

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PACK DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS DE VOYANCE – 3 FORMATIONS

Mais revenons au sujet de cet article : parfois, on entend parler de Voyance pure ou de Voyance directe ?

Je réponds souvent en riant : « Ah parce qu’il y a de la voyance impure ? et aussi de l’indirecte ? »

Et puis on voit aussi régulièrement passer les mots channeling, clairvoyance, clairsentience, clairmachinchouette ?

Mon avis là dessus est que c’est du jargon de praticien qui réinvente la roue dans son coin pour se démarquer des autres.
Et parfois ça a tout simplement une visée marketing comme le terme channeling qui n’est qu’une réinvention californienne du mot « médium » dans les années post-hippies.

Je le rappelle souvent : voyance est la contraction de clairvoyance, un terme apparu au cours du XIXème siècle pour définir la capacité d’un homme (ou d’une femme bien sûr) à obtenir de l’information normalement inaccessible.

Comme par exemple, la photo d’un objet enfermée dans une enveloppe, le contenu d’un livre tiré au hasard d’une bibliothèque, l’intérieur de la maison de quelqu’un chez qui on ne s’est jamais rendu.

Le mot « voyance » s’est popularisé dans les premières décennies du XXème siècle et s’est confondu avec « précognition ». Un autre terme créé par les chercheurs pour définir l’obtention d’informations sur des situations ou des évènement futurs.

Et alors directe ou indirecte ?

Dans le langage courant, on parle de voyance directe lorsqu’elle ne s’appuie sur aucun support. Sur aucune mancie, comme un Tarot, des runes ou des figures de géomancie.

On parle plutôt de voyance avec support lorsqu’elle « émerge » des interprétations symboliques et métaphoriques réalisées avec ledit support.

Mais quand on examine attentivement le processus, on s’aperçoit qu’il y a toujours un déclencheur.

Même quand on n’utilise rien.

Parce qu’en vérité, le voyant utilise toujours quelque chose.

Au moment où le consultant prononce son prénom, une vague de sensations sont perçues par le praticien par exemple. Le prénom est support.

Ou lorsque le voyant lui touche la main : la main est support.

Ou plonge ses yeux dans les siens : les pupilles sont supports.

Ou plante son regard dans le plafond : la fissure là-bas dans le coin fait support.

C’est l’intention du voyant « de désirer voir ce qui l’intéresse » qui fait qu’il « voit ». Et à cet instant, n’importe quoi de physique autour de lui peut aider sa concentration sur ses perceptions internes, la focalisation de son intention.

Platon rapporte ainsi que certains prêtres, durant l’Antiquité, posaient une question et observaient l’envol des oiseaux qui donnait une première idée de réponse par un jeu de convention : s’ils sont nombreux, s’ils partent vite, ordonnés ou non, s’ils volent bas.

C’étaient les « auspices », hérité du latin auspicium, (avis, pour oiseau et specere pour le verbe regarder).

Alors quel vocabulaire employer ?

Dans les années 20, le médecin Eugène Osty, avait proposé le terme « métagnomie » et parlait de « connaissance supra-normale ».

Mais le terme n’a pas rencontré de succès du tout et a été oublié.

Personnellement, je trouve qu’il définissait bien l’idée.

Car le mot voyance laisse entendre que l’affaire n’est que visuelle.

C’est faux, cela emploie tous les sens.

De manière très schématique, on pourrait définir la voyance comme une capacité de la conscience à obtenir des informations sur un sujet sans communication conventionnelle, et ce sujet étant lui-même à distance dans le temps et dans l’espace.

On pourrait en dire davantage mais par e-mail, franchement c’est difficile d’en écrire des tartines, non ?

Si le sujet vous passionne autant que moi , lisez mon bouquin Comprendre la Voyance aux éditions Trajectoire et si vous voulez travailler efficacement en comprenant de quoi il s’agit, je vous renvoie à cette nouvelle formation proposée aux lecteurs de cet article à -30% :

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Merci d’avoir lu jusque là et à la semaine prochaine.

Alexis.