Avant ça, j’étais nul ! Peut-on apprendre les arts divinatoires tout seul ?
Peut-on apprendre les arts divinatoires tout seul ?
- Durée de lecture : 1min30
Oui mais au bout d’un moment, on plafonne, comme dans tout apprentissage.
Une fois n’est pas coutume, je vais vous raconter mon propre vécu dans la course à pied. Ceux qui me connaissent bien le savent, je cours des marathons et des « petits » ultra-trails.
Avant j’étais nul en course à pied
J’ai commencé à courir vers l’âge de 19 ans pour terminer de perdre du poids.
Courir, ça n’est pas bien compliqué : vous enfilez vos baskets, une tenue à peu près adéquate et hop, dès que vous passez la porte de chez vous, ça commence.
Pendant des années, j’ai couru, tout seul, dans mon coin. Au départ, des petits tours de 15 minutes, puis 15 qui deviennent 20 qui deviennent 30 qui deviennent 45. C’est fou comme on progresse rapidement quand on s’y met.
Et puis à 24 ans, j’ai couru mon premier marathon, à Lyon où j’étais fraichement installé : 3h55, hyper difficile.
Pour ça, je m’étais documenté : j’avais acheté quelques revues, consulté quelques blogs de sportifs professionnels sur internet.
Pendant des années ensuite, j’ai continué à courir seul, sans jamais rencontrer d’autres coureurs et puis j’ai fait un constat, j’ai stagné.
J’ai couru d’autres marathons en améliorant un peu mes « temps » mais sans plus. Et puis parfois, je me faisais mal au dos. J’ai même fini par me faire opérer d’une hernie discale.
Pendant des années, j’ai couru sans progresser et j’ai commencé à m’ennuyer, à me demander à quoi bon, pourquoi faire cela, j’ai perdu l’envie…
La découverte
Et puis un jour, je me suis inscrit dans un club de course à pied.
Il y avait toutes sortes de coureurs : du débutant au semi-professionnel.
Dans ce club il y avait un coach.
Et là j’ai fait une grave découverte.
Je courais depuis 15 ans et je ne savais pas courir.
Posture, chaussures, manière de respirer, alimentation, étirements, tenues pour courir et même manière de boire : je faisais tout de travers. Rien allait.
En 15 ans, tout seul, je n’avais pris que des mauvaises habitudes et développé de fausses croyances.
Je portais des chaussures trop grandes, je courais toujours trop vite, je mangeais mal et faisais des hypoglycémies, je m’étirais comme une danseuse après chaque entrainement alors que qu’il ne faut jamais faire ça… bref, que des bêtises et cela expliquait pourquoi je ne progressais plus et que j’arrivais même à prendre de la masse grasse en courant tout de même 40 km par semaine.
Dans ce club et grâce à ce coach, j’ai tout réappris.
Courir, ce n’est pas juste mettre un pied devant l’autre… On n’imagine pas tous les détails auxquels il faut faire attention :
Comment choisir ses chaussures : j’ai fait réaliser des semelles adaptées à mes pieds larges et presque plats
Comment s’alimenter correctement : protéines, lipides, glucides n’ont plus eu de secrets pour moi
Comment renforcer ses muscles : courir ne muscle que les jambes mais pour progresser, il faut renforcer les abdos et même développer les bras, les épaules
Quels entrainements réaliser : pour progresser, on doit travailler sa foulée, la longueur de ses pas et sa vitesse. Pour cela, on apprend à courir vite sur des courtes distances et lentement sur de longues distances.
Vous n’imaginez pas tout ce que j’ai appris avec des professionnels de la course à pied et ça a payé.
A 37 ans, j’ai battu tous mes records et couru à nouveau le marathon de Lyon mais cette fois, en 3h03. Arrivé 58e sur 1500 ou peut-être 2000 participants, on aurait dit que j’avais des ailes. Et puis j’ai enchainé sur des trails et des ultras… ce genre de course où vous courrez sur des sentiers, avec du dénivelé, sur 50, 60 ou 80km. Ça dure des heures.
Je vous reparlerai un jour, des états modifiés de conscience dans lesquels de tels efforts peuvent nous mettre et des intuitions fulgurantes qui m’arrivent quand je cours…
Le Trail du Petit Saint Bernard. Voir une vidéo
Quel rapport avec les arts divinatoires ?
Pourquoi je vous raconte cela ?
Pour vous éviter de faire les mêmes erreurs avec la pratique des arts divinatoires.
Parce que la pratique des arts divinatoires et l’intérêt qu’on porte à son intuition et aux activités de voyance, comme pour toute pratique, est souvent une activité que l’on démarre seul, comme un autodidacte.
Pendant des années, on peut apprendre des supports, découvrir des oracles dans des livres et des tutoriels. Pendant des années, on peut apprendre quelques tirages et en pratiquer certains (souvent, ce sont toujours les mêmes).
Comme moi avec la course à pied, dans sa pratique du Tarot ou des oracles, on finit par stagner et même… à commettre des erreurs sans le savoir… Comme moi quand je mangeais une tonne de sucre avant d’aller courir…
Investir sur soi-même
J’ai longtemps dénigré le concept d’investissement pour soi-même jusqu’au jour où je me suis rendu compte qu’en me payant un coach, je progressais dans mon loisir.
Et c’est vrai pour tout : ce qui fait progresser, c’est de rencontrer d’autres personnes, d’échanger de confronter les pratiques et découvrir d’autres manières de procéder, d’autres modes de pensées.
Mais le top du top, c’est de travailler avec un professionnel. C’est quand j’ai carrément engagé un coach sportif individuel pendant plusieurs semaines que j’ai progressé de manière spectaculaire en course à pied.
Tous les stagiaires qui sont venus en stage ou ont simplement suivi des formations en ligne le disent : ils ont revus leur pratique, compris leurs supports différemment, appris à consulter de manière plus inspirée.
La plupart ont pris confiance en eux en structurant ce qu’ils avaient appris seul et corrigé les mauvaises habitudes.
Et beaucoup se sont lancés comme praticiens professionnels !
Je reçois chaque semaine des témoignages comme celui de Laetitia qui m’a écrit sur Instagram et elle résume bien ce que je vous raconte.
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Alors si vous aussi, vous voulez progresser cette année et donner un coup d’accélérateur à votre pratique, avoir de nouvelles inspirations dans vos consultations, mieux interroger vos supports, donner plus de détails dans vos réponses, mieux faire confiance à vos intuitions, alors je ne peux que vous encourager à participer vous aussi à nos activités présentielles.
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