Feedback de l’exercice de voyance sur l’extrait de film !
Attention, dans ce post, se trouve la solution (le feedback) de l’exercice de voyance proposé sur un extrait de film.
Avant d’aller plus loin, faites cet exercice !
C’est encore possible de le faire maintenant avant de découvrir de quel extrait de film il s’agit.
Pour cela, cliquez ici et suivez toutes les instructions.
Quand vous avez terminé, revenez sur cette page pour découvrir de quoi il s’agit.
Voici l’extrait de film, cliquez sur la vidéo ci-dessous :
Stanislas Lefort, chef d’orchestre à l’opéra Garnier, pendant l’occupation allemande en 1942 est interrompu dans sa répétition par les forces armées allemandes à la recherche d’un parachutiste anglais qui s’est posé sur le toit, après que son avion a été abattu au dessus de Paris.
Stanislas Lefort, c’est le personnage qu’interprète Louis de Funès dans la Grande Vadrouille, film de Gérard Oury sorti en 1966, grand succès du cinéma Français.
Alors, on débriefe ?
Il y a pas mal de choses à dire parce que si vous avez fait l’exercice en profondeur, vous avez certainement perçu différentes choses.
Dans cet extrait, nous sommes à l’opéra Garnier. C’est un bâtiment magistral en plein de coeur de Paris. Mais l’ambiance qui y règne est particulière : un orchestre répète.
Dans un décor cossus, chic et grandiose, une musique fanfaronne !
Et un homme se détache de la scène, interprété ici par le fameux Louis de Funès.
Le personnage qu’interprète de Funès est remarquable : énergie, force, caractère mais aussi orgueil, frustration, ambition démesurée.
Dans la scène qui se déroule, il s’agite et s’énerve car les musiciens ne jouent pas de manière suffisamment « fière, orgueilleuse et triomphante ». De plus il est interrompu sans arrêt ce qui ajoute au comique de la scène.
Car c’est effectivement une grande scène comique du cinéma français.
Avez-vous perçu ces traits de caractères, ce genre de personnalité quand je vous ai indiqué de vous intéresser à un personnage ?
De nombreux abonnés ont fait l’exercice et m’ont écrit.
J’ai été agréablement surpris de voir qu’en effet, la plupart ont vu un homme « sensible », « solitaire » mais aussi « irascible », avec « une forte énergie dans un contexte de grande souffrance » parfois ou quelqu’un « qui doit combattre pour exister et survivre ».
Ça peut paraitre décousu et à côté de la plaque si on considère qu’il s’agit d’un extrait burlesque d’un film comique.
Oui mais il faut bien comprendre comment fonctionne la voyance.
La voyance va dans la profondeur des choses.
Si le film est comique en effet, ce qu’il raconte, en réalité l’est moins si on se met à la place des personnages qui eux, vivent en 1942, sous l’occupation Allemande.
Paris en 1942, personnellement je suis heureux de ne pas avoir connu cette époque ! Et vous aussi sûrement !
L’Occupation Allemande, Hitler au pouvoir, la collaboration Française et le reste… C’est une page douloureuse de notre histoire de France et c’est dans ce contexte que ce film, comique certes, se déroule.
Si vous mettez votre intention sur le fait de percevoir le contexte, le décor et les personnages, alors c’est normal de « capter » ces éléments.
D’ailleurs à la fin de l’extrait, ce qui se passe est grave !
Les Allemands interrompent cette répétition importante parce qu’ils doivent arrêter un parachutiste anglais qui se cache. Par la suite, il finira par se retrouver dans la loge de Louis de Funès ce qui ne manquera pas de saveur !
Mais, les personnages, si on se met dans leur peau, ils ne sont pas sereins. Déjà parce qu’ils vivent une époque particulière mais aussi en raison de cet évènement qui amène une vive tension.
Imaginez : vous êtes à votre travail et les forces de l’ordre débarquent comme en territoire conquis pour arrêter un ennemi et avec lequel, vous pourriez très bien être soupçonné de complicité…
Si vous portez votre intention sur la scène précise qui se joue dans cet extrait, un malaise, voire une violence peuvent parfaitement se ressentir.
Mais si vous portez votre intention sur celui qui regarde l’extrait : la « subjectivité » change.
Dans ce cas, il est possible de percevoir comment celui qui regarde ressent ce qu’il regarde.
C’est comme cela qu’on peut percevoir qu’en fait, il s’agit d’un extrait de film comique, qu’il y a quelque chose de plaisant là-dedans, de sympathique et drôle.
Car bien sûr c’est du Louis de Funès tout craché. Frédérique, qui a été la première à m’écrire m’a expliqué dans son long message particulièrement inspiré qu’elle pensait à Chaplin et à ses nombreux films. Intéressant quand on sait que le principal inspirateur de Louis de Funès est Charlie Chaplin. Mais Frédérique était un peu déroutée car en même temps, se mélangeaient des notions de guerres, d’armée, d’envahisseurs, de temps anciens… Elle a même évoqué la Gestapo…
David quant à lui était persuadé qu’il allait rire en voyant l’extrait. Dans son message, tout indiquait qu’il s’était perçu lui-même, dans son propre futur, en train de regarder l’extrait ci-dessus.
Par contre rien de bien clair sur le contenu de la scène hormis l’idée forte que ça faisait rire parce qu’il y avait là, comme « une sorte de numéro de cirque et de clown ».
Comprenez que, en fonction de ce que vous cherchez à percevoir, selon où vous mettez votre intention, vous pouvez ressentir des éléments qui, a priori, n’ont rien à voir entre eux.
Rassurez-vous, il ne fallait ni deviner qu’il s’agissait de la Grande Vadrouille ni trouver qu’on aurait affaire à Louis de Funès.
La voyance ne sert pas à jouer aux devinettes.
La voyance vous permet de percevoir de grandes idées, des notions majeures, les émotions véhiculées : la guerre, le stress, le caractère fier et énervé du chef d’orchestre jamais content.
Même si au milieu de tout cela, vous pouvez « choper » des éléments d’une grande précision. Comme Karine qui voyait « comme une sorte de grand palais, des entrelacs de pilliers et d’escaliers en marbre, des dorures, des festons et des velours pourpres ».
Il sera toujours difficile d’aller dire : « oui, moi je vois qu’il s’agit de tel film. »
C’est la raison pour laquelle, de manière paradoxale, lorsque vous mettez en oeuvre cette capacité de perception « extrasensorielle », soyez attentif à ce que vous ressentez et exprimez ce qui vous vient sans chercher à « trouver » ou à donner du sens.
Il faut accueillir ce qui vient sans chercher de logique…
Comprenez aussi que les informations qui vous arrivent peuvent aussi être filtrées par vos propres représentations.
Chantal par exemple a perçu qu’il y avait de la musique dans l’extrait. Elle a senti aussi que c’était énergique et en mouvement avec notamment un personnage « très remuant qui a besoin d’être aimé. »
Mais comme Chantal, que je connais bien par ailleurs, est aussi danseuse de rock acrobatique, elle a « cru » ou plus exactement, elle a « projeté » ses centres d’intérêts personnels et s’est mise en tête que j’avais choisi l’extrait de la danse fameuse du film Dirty Dancing.
Quant à l’utilisation des support divinatoires, cartes ou Tarot, dans ce genre d’exercice, c’est bien sûr possible et fortement conseillé si vous savez vous en servir.
Comme je le rabâche, vous pouvez percevoir beaucoup d’éléments différents et complémentaires à condition de poser des questions efficaces.
En voici quelques unes et pour chacune, selon le support vous tirez 1 à 3 cartes.
- Comment est l’émotion générale ressentie par les personnage de cette scène ?
- Comment est le caractère du personnage principal ?
- Quelles cartes représentent l’évènement ou la situation qui se déroulent ?
- Au moment où je regarde cette scène, je me sens comment ?
C’est en croisant les différentes réponses obtenues que, à la manière d’un puzzle qui se reconstitue peu à peu, une trame apparait.
C’est cette trame-là que vous pouvez ensuite retrouver quand vous regardez l’extrait de film.
Cette impression générale d’oppression et d’interruption brutale d’une situation en cours : oui c’est bien ça.
Cette mélancolie et cette forme de tristesse chez ce personnage pas content : idem
Ce contexte grisâtre rappelant la guerre et l’histoire : même chose
Mais aussi au milieu, alors que ça peut sembler sans rapport : de l’absurde, du drôle, du comique…
Alors avant d’aller dire que vous n’avez rien vu de cette scène, j’aimerais que vous repreniez vos notes et que vous vous rappeliez de comment « les choses » vous sont venues.
Parce que ce qui est faux, ce sont les conclusions que vous avez tirées en laissant votre logique chercher ce que c’était.
Mais si vous vous remémorez vraiment et si bien évidemment, vous avez fait l’exercice avec sincérité, alors franchement, ce serait étonnant que vous n’ayez pas eu au moins un ou deux éléments de juste…
Partagez vos impressions en commentaire et je vous répondrai en vous disant ce que j’en pense !
Commentaires
Moi je sentais un héros ou héroïne qui voulait combattre le mal voilà, je sentais un élan d’empathie et de rage à la fois un mélange d’amour et de révolte tous ça avant de regarder l’extrait du film.
La je suis nulle
Bonsoir, à chaque fois que je fais ce type d’exercice c’est beaucoup de choses qui viennent mais de manière totalement décousus. Ce soir, j’avais noté, une homme, police, chapeau, ombre, stress. Merci encore pour ce type d’exercice motivant!
Bonjour, Alors pour ma part je fais cet exercice en 2023 et je ne peux voir l’extrait en question. Cependant, j’ai lu votre description écrite et cela me suffit largement. Sur mon bloc note j’ai inscrit : meurtre, vieux, noir et blanc, détective, dehors, froid, bruits de rues et de police, et des gangsters.
J’y ai juste mis des mots. Pas de réelles descriptions mais je trouve que ça coïncide avec l’ambiance de la grande vadrouille. Et le plus surprenant, dès le départ j’avais pensé à une scène de théâtre et un rideau rouge… mais au moment de reprendre ma respiration, j’y ai vu le reste. Qu’en dites vous ? Et merci pour ce bel exercice. C’est une grande expérience.