L’histoire des espions psychiques aux USA et du REMOTE VIEWING [VIDÉO]
L’histoire du Remote Viewing et des espions psychiques américains.
Voilà un moment qu’on entend parler de Remote Viewing en France sans toujours bien savoir de quoi précisément il s’agit.
Je vous explique tout dans cette vidéo mais vous pouvez lire l’article qui se poursuit en dessous.
Le Remote Viewing est à la base c’est un protocole de travail utilisé par des chercheurs pour tester l’existence de la capacité de voyance.
Comment s’y prend-on alors ?
Les expériences du chercheur français René Warcollier en sont une superbe illustration.
Un dessin glissé dans une enveloppe et un sujet « voyant » à qui on demande de « percevoir » le dessin.
Au départ ce type d’expérience est réalisée dans le cadre de tests sur la télépathie.
On prend un binôme de personnes : l’une d’elle regarde le dessin et « l’envoie » à la seconde personne… par télépathie. À cette époque, la personne qui reçoit est nommée « percipient ».
On s’aperçoit que ça fonctionne plutôt pas mal avec des résultats supérieurs à ce qu’on pourrait obtenir par le simple hasard.
Ce sont des recherches comme celles-ci qui inspirent celles qui ont commencé à la prestigieuse université de Stanford en Californie et qui ont abouti au fameux Remote Viewing .
Trois personnes dont il faut retenir les noms : Russel Targ et Hal Puthoff, deux physiciens et Ingo Swann, un artiste new-yorkais un peu médium sur les bords, qui participe dans les années 70 à tout un tas d’expériences sur les sorties hors du corps.
Les deux physiciens lui font passer des séries de tests, similaires à ceux de Warcollier sauf que cette fois, il n’y a personne qui regarde le dessin.
Cela signifie que Ingo est seul face à des enveloppes fermées. Seul avec lui-même et ses capacités de voyant pour dire quelque chose de juste sur ce qu’elles contiennent.
Et puis, on a remplacé les dessins par des images, puis les images par des photos diverses, puis remplacé les enveloppes par des boites avec des objets cachés à l’intérieur.
Avec toujours le même objectif : voir si un être humain est capable de percevoir des choses vraies sur quelque chose qu’il ne peut pas « savoir » de manière « normale » et « conventionnelle ».
Pour éviter les fraudes, on corse les protocoles d’expérience.
Fini les enveloppes, on choisit des lieux à distance, précis et bien identifiés. Et on demande au voyant de « voir » ces lieux-là. C’est ce qu’on appelle alors de la « vision à distance », en anglais Remote Viewing.
L’expression vient de naître.
Nous sommes au début des années 70 et en quelques années d’expérimentations, on voit bien que quelque chose se passe. Dans les labos de l’université Californienne plus habituée à voir des chercheurs travailler sur le rayon laser, ou ce qui fera l’internet 20 ans plus tard, dans ces dédales de bureaux, ces recherches sur le remote viewing attisent la curiosité de certains, le mépris des autres.
Qu’importe, on est là pour chercher ! Alors cherchons sans jugement. Et quand on cherche, on finit par trouver et surtout par comprendre des processus qui sont à l’oeuvre quand un voyant essaie de « voir » quelque chose qu’il ne peut pas « voir » normalement. (D’ailleurs on devrait dire « percevoir » et non « voir » ce qui est une première subtilité mise au jour).
Et on bâtit des méthodes de travail qui intéressent…devinez qui ?
La CIA… qui décide de financer, devinez quoi ?
Un programme de recherche spécifique et d’application pour entrainer, devinez qui ?
Des espions psychiques ! Pour faire, devinez quoi ?
Accomplir des missions de renseignement par la simple utilisation de la capacité psychique.
La suite, je vous la raconte dans le 4e épisode de la série Science et Voyance (https://youtu.be/jKLEVwR2s) .
Bon visionnage.
Alexis
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