Peut-on Influencer les Cartes d’un Tirage ? [Vidéo]
En divination, un consultant peut-il influencer les cartes qu’il tire et même influencer n’importe quel support ?
C’est une question qui revient souvent et j’y réponds régulièrement. Voici ma réponse en vidéo et quelques 3 conseils pour éviter ce problème.
- Durée de lecture : 1 min 30
- Vidéo : 2 min.
Peut-on influencer les cartes que l’on tire ?
Oui, en cartomancie, un consultant peut influencer son tirage et, inconsciemment, choisir des cartes correspondantes à des attentes (ou à des angoisses) très fortes.
Cela se voit souvent lorsque le consultant souhaite très fort un type de réponse très précis.
Dans ce cas alors, tout se passe comme si l’intuition qui dirige la main vers telle ou telle carte se trouvait téléguidée par l’intention d’obtenir cette réponse-là et surtout pas une autre.
On observe souvent ce phénomène avec des consultants littéralement obsédés par la seule réponse qu’ils veulent entendre.
L’espoir ou la peur très forts de voir certaines cartes sortir dans le tirage interfèrent dans le processus intuitif qui participe au choix des cartes.
C’est en quelque sorte l’émotion sous-jacente à la question qui induit une déviation de l’intuition.
Dans ce cas, comment faire pour s’éviter un tel parasitage dans la pratique des arts divinatoires ?
Et bien c’est ce que j’explique dans cette courte vidéo, tirée de la visio-conférence de septembre.
Cliquez sur Play pour regarder la vidéo
Tous les supports sont-ils sous la même influence ?
Non !
Certains supports qui ne sont pas à base de cartes ou de tarot sont bien plus difficiles à influencer.
Par exemple la formation de figure de Géomancie ou le tirage d’un hexagramme de Yi Jing relèvent de processus de tirages qui échappent complètement aux interférences mentales du consultant.
- Pour en savoir plus sur la géomancie, lisez cet article : tirage géomantique, un papier et un stylo suffisent.
- Pour en savoir plus sur le Yi Jing, lisez celui-là : comment et pourquoi apprendre le Yi Jing ?
Vous pratiquez la divination pour vous-même ?
Appliquez ces 3 conseils pour éviter les influences.
1/ La méthode « Alain Delon »
Quand Alain Delon parle de lui, il ne dit pas « je », il parle de lui à la 3e personne.
Quand il répond à une interview, il ne dit pas « j’aime les nouilles » mais « Alain Delon aime les nouilles »
Quand vous posez une question à vos propres supports, vous devriez faire comme lui et vous nommer à la 3e personne.
Ainsi, à votre support, si vous vous appelez Marie-Georgette, ne demandez pas :
« Que me conseille le Tarot à propos de mon déménagement ? »
MAIS
« Que conseille le Tarot à Marie-Georgette à propos de mon déménagement ? »
Remplacez le prénom Marie-Georgette par le votre, hein, vous aviez compris 😉
Bannissez le « Je » de vos questions pour créer de la distance entre le « praticien » et le « consultant » qui sont pour ce tirage LA MÊME PERSONNE, c’est-à-dire VOUS.
2/ Écrivez vos questions ET la réponse « espérée »
Travaillez à l’écrit pour mieux prendre conscience de vos attentes et de vos craintes.
Écrivez la question et en dessous, écrivez la réponse que vous aimeriez obtenir.
Même chose si vous avez peur que ça dise plutôt cela.
Ça pourrait donner quelque chose comme ça : « dans ce tirage, j’ai très peur que les cartes révèlent que tous mes projets vont rater »
En écrivant cela, vous expurgez vos émotions et retrouvez de l’objectivité.
3/ De vraies questions ! Neutres si possible !
Cessez les formulations du type : « Est-ce que mon problème va encore se dégrader ? » . Demandez ça et vous obtiendrez le tirage de l’horreur qui vous dira « oui oui tout à fait, ça va effectivement encore empirer ».
Demandez toujours : « Comment puis-je améliorer mon problème ? »
Essayez ça change tout ! Et en vous nommant dans la question comme expliqué au point 1)
Les bons praticiens sont ceux qui posent de bonnes questions.
Connaître le support divinatoire n’est finalement qu’un détail.
En 20 ans d’animation de stage, j’ai élaboré une méthode baptisée « l’art de questionner les supports divinatoires » que je distille dans toutes les formations que j’anime.
Parce que connaître un support ne suffit pas, savoir l’interroger est capital !
Et une photo pour finir…
C’était samedi dernier, le Stage Tarot de l’automne au cours duquel les participants ont bien compris cette histoire de question…